claudia bosse / theatercombinat

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bambiland09
bambiland´s day
bambiland review

tragödienproduzenten

en 2008 theatercombinat occupait l’espace urbain de vienne en une série d’interventions acoustiques et chorégraphiques. un choeur de tragédie composé de 12 objets mobiles. chaque chorégraphie se saisissant d´un endroit en ville. et chaque endroit agissant sur la manière dont le texte peut être entendu.

«bambiland08» au tant qu'un travail avec un texte contemporain, attaque le concept du choeur et transforme la pratique politique et esthétique du travail choral avec 340 voix et corps dans le cadre d'un théâtre national («les perses») en une investigation médiale et performative de l'espace publique: «choeur» devient la multiplication infinie d'une seule voix féminine, composée de langues et de masques de langues de 2500 ans de culture occidentale.

doté du prix autrichien «nestroy» pour la meilleure production indépendante

photos: lorant racz, johannes raimann

BAMBILAND le film 2008 de tobias dörr

direction artistique/concept: claudia bosse, coopération conceptionnelle: alexander schellow, gerald singer, christine standfest, locutrice: anne bennent, performance/labo: aurelia burckhardt, caroline farke, oliver losehand, alexander schellow, dorothea schürch, gerald singer, christine standfest, développement haut-parleurs/régie du son: wolfgang musil, film: alexander schellow, directeur technique/réalisation d'objets: simon häfele†, assistanat technique: liesl raff, production: astrid mayer, assistanat production: tatiana petkova, assistanat direction: alexander ratter, relations publiques: christine standfest, presse: skyunlimited, invités aux interventions: monika bischof, anne decker, linde dröscher, ingeborg fellhofer, tobias gerber, daniela graf-kunauer, olivia helvadjian, veronika kritzer, christl kucera, günther maier, andrea mayer, saskia pauls, susanna peterka, maria pichler, ingri racz, thomas scheiber, lucia steindl, irene stockenreitner, marie tappero, ilse urbanek, michaela wareka, droits de représentation: rowohlt theaterverlag, reinbek bei hamburg. une production de theatercombinat.

«bambi's universe» dans le MAK-gegenwartskunstdepot gefechtsturm arenbergpark, une coopération entre theatercombinat et MAK dans le cadre du MAK DAY 2008, «bambi total» une cooperation avec ORANGE 94.0 - le radio indépendant à vienne

soutenu par wien kultur et des moyens culturels des arrondissements viennois leopoldstadt, landstraße, wieden et donaustadt

droits de représentation: rowohlt theaterverlag, reinbek chez hamburg

bambiland. un texte théâtral qui prend place, parce qu’il est adressé à moi, à nous. il parle comme moi, comme nous. il construit l’envers, l’auditeur, l’européen central. il le provoque, ses certitudes politiques et culturelles. «bambiland», une négociation de la guerre et de sa médiatisation dans un fondu enchaîné de 2500 années: la troisième guerre du golfe en 2003. le fils bush venge son père et la défaite. le modèle de jelinek: «les perses» d’eschyle. la bataille de salamis 480 avant jésus-christ. la superpuissance perse est battue par une ruse européenne. concept d’ennemi, stratégies du discours, délire du pouvoir technicisé et économique. et nous, les européens qui absorbons en permanence et qui sommes constamment étiquetés par des images et des mots, en représentation. nous les européens à qui le monde s´adresse toujours.

science-fiction. vienne devient bambiland. objets acoustiques évoluent, empruntent et marquent l’espace urbain. des hommes dirigent des appareils, qui parlent avec une voix, qui parle à soi-même, qui parle des toits et des tours, à l’espace urbain. des êtres humains qui amalgament et dansent avec des objets. des objets de science-fiction vintage, des porteurs de son et d’image, construits et reconvertis à partir d’objets quotidiens.

composition. un chœur tragique de 12 haut-parleurs, divisés en 4 groupes, qui envoient chaque voix de la composition linguistique à 4 autres pistes sonores (narratrice : anne bennent) entendues dans l’espace urbain. en dehors de la partition de l’enregistrement, c’est la chorégraphie et la distance des haut-parleurs entre eux qui produit pour chaque spectateur / passant un angle de vue singulier sur l´ensemble.

un bulletin de guerre. «bambiland», un texte qui se tourne, qui attaque, qui se cache et qui se contorsionne. un martelage adressant et questionnant en permanence. pas de front, pas d’adversaires. terrain contaminé. perception contaminée. la guerre n’est pas un événement, elle est un flot, sans morale.

«bambiland» de elfriede jelinek – une discussion chorale-monologuante avec «moi, l’habitant de la ville».

donaukanal, 18.10.08

une composition de texte performative par dessus du canal

rennbahnwegsiedlung, 31.10.2008

«jelinek's disney». 3 cours intérieures le long du rennbahnweg 27, vienne donaustadt. une intervention acoustique-performative. un lieu du hyper-concret. une confrontation avec l'autorité et l'ubrisse de l'art. une désintégration possible des stratégies du texte et de notre investigation. 3 settings parallèles avec des chaises d'arbitre de tennis parlants, des fourgons à paraboles haut-parleurs et des acteurs dans des costumes d'animaux.